COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 7 DECEMBRE 2020

COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 7 DECEMBRE 2020

Ordre du jour :

 

1)Personnel : modification du tableau des effectifs, effectifs saisonniers, recrutement d’un chargé de mission, lignes directrices de gestion

2) Administration générale : levée de responsabilité du régisseur de recettes du camping, entretien des espaces verts, forfait post-stationnement, prise en charge des travaux électriques rue Aristide Briand, délégations données au maire, dérogation au repos dominical, enrichissement des collections du Musée

3) Finances : décision modificative sur le budget du camping, vote des tarifs 2021 (commune, camping, marché et commerces, écotaxe) Budgets principaux de la commune, du camping, du Marché et de l’écotaxe.

Note : Lors du dernier conseil municipal de novembre, notre présence avait été tolérée mais on nous avait  dit que normalement, nous n’avions pas le droit d’assister puisque la réunion était à huis clos pour tenir compte du confinement.

 La question de notre présence se posait   de nouveau pour la séance de décembre. Le Maire interrogé avait fini par admettre que notre  association, ayant  pour  objectif  d’informer,  pouvait assister à la séance. Nous avions apprécié cette décision du Maire.

 Mais le jour du conseil, nous nous sommes aperçus que le public a été aussi admis puisque nous étions plusieurs personnes, journalistes ou non, à assister au conseil. Il semblait donc que les règles avaient changé.

Un de nos lecteurs nous a fourni l’explication. Une loi a été votée le 14 novembre 2020 modifiant certaines dispositions du code des communes pendant la période de l’épidémie du coronavirus. Elle précise :

Possibilité de réunir l’organe délibérant sans public ou avec un nombre de places limité (article 6 II de la loi).

Le maire ou le président de l’organe délibérant d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales peut décider, pour assurer la tenue de la réunion de l’organe délibérant dans des conditions conformes aux règles sanitaires en vigueur, que celle-ci se déroulera sans que le public soit autorisé à y assister ou en fixant un nombre maximal de personnes autorisées à y assister.

Il s’agit d’une décision du Maire ou du Président qui n’a pas à faire l’objet d’une autorisation préalable de l’organe délibérant.

Dans une telle hypothèse, les débats de la séance devront nécessairement être accessibles en direct par le public de manière électronique. Il pourra s’agir d’une retransmission par visioconférence ou par audio conférence par exemple sur le site internet de la collectivité ou du groupement.

  • Il est évident que l’interdiction du public posait un sacré problème technique de diffusion pour la commune. Elle n’avait pas le matériel pour cela. Il était plus simple d’autoriser le public (surtout avec la salle Vauban qui dispose d’un balcon) !

 

Nous ne savions pas que la séance du conseil municipal était précédée d’une intervention de la Communauté de Communes (CDC) représentée par son président Lionel Quillet, son 1er Vice-Président Patrick Rayton et plusieurs membres du personnel de la CDC.

Nous avons donc eu droit à une heure 20 minutes d’informations communautaires.

Lionel Quillet,  nous a redit, d’abord, ce que nous savions déjà depuis longtemps puisqu’il a commencé par l’historique de la CDC en prenant   les conseillers municipaux de Saint-Martin pour des ignorants de la politique locale. Un changement quand même : la dernière fois qu’il était venu faire le même discours au conseil de Saint-Martin, nous avions noté combien de fois il avait dit :  j’ai fait ceci, je suis le plus, j’ai décidé, je veux que  ….Cette fois  il a insisté sur ce qu’apportait la CDC aux communes et il s’est moins mis en valeur sur le plan personnel.

Nous avons noté quand même quelques informations intéressantes plus ou moins déjà  connues :

  • Il a affirmé que l’île comportait 10 communes et qu’il n’était pas question de les fusionner.
  • Il a rappelé les compétences de la CDC : protection des côtes, tourisme, logements, ordures ménagères, sports…
  • Il a dit que la commune de Saint-Martin avait eu le plus de crédits communautaires en oubliant de dire que la plupart de ces crédits concernaient plutôt toute l’île et non la commune seule : gendarmerie, piscine, siège de la CDC, collège, logement de la perception, halle des sports (qui sert toute la journée au collège). Par contre, il a oublié de dire qu’il refusait la prise en charge du Musée Ernest Cognacq qui pèse très lourd   sur notre budget et qui devrait vraiment être une structure intercommunale.
  • Nous avons noté qu’il se battait pour que la population permanente reste stable : l’objectif des 20 000 habitants sur l’île qu’il avait fait inscrire au PLUI, impossible d’ailleurs à atteindre, semble être abandonné.  Saint-Martin essaiera de garder ses 2311 habitants sur 10 ans.
  • Reconnaissons que sans lui, nous n’aurions pas eu la plupart des nouveaux projets de logements sociaux (ceux sur l’emplacement de l’ancienne maison de retraite en particulier), les programmes pour la petite enfance (crèches). Il a annoncé  un nouveau programme de logements sociaux sur le terrain de l’ancienne gendarmerie, le nombre d’élèves au collège progresse avec la Covid (+35).
  • le bâtiment Fettig derrière le cimetière, bâtiment préempté par le département pour être normalement détruit, ne le sera pas. Ce serait dommage a-t-il dit.
  • Une révision du PLUi inquiétante à nos yeux (nous en reparlerons)
  • Une protection du port non arrêtée en cas de submersion (murets et batardeaux sur les quais ou clapet à l’entrée du port).
  • Nous étions sceptiques dans le dernier compte-rendu sur la prise en compte par Lionel Quillet du travail  du comité consultatif des  citoyens.

Lundi, il a oublié d’en parler !

Patrick Rayton a été moins long et plus concret sur des projets d’urbanisme

-centre de transfert des OM terminé fin 2023

– Travaux piscine fin mi-mai 2021

– Maline à La Couarde terminée octobre 2021 mais 1er spectacle en   janvier 2022

– Internat du collège livré septembre 2022 pour 50 élèves et couverture de terrains de sports.

– agrandissement de la gendarmerie (salle de réunion)

– travaux à l’école de musique

Il a poursuivi sur des projets avec interventions nombreuses de Lionel Quillet

  • Elaboration d’un statut des ouvrages de marais, gestion des niveaux d’eau, dispositif d’astreinte partagé par toutes les communes.
  • En urbanisme : lancement d’un règlement sur la publicité : enseignes et banderoles ( eh oui, nous allons garder ces banderoles défigurant l’entrée des villages). Observatoire du foncier et de l’habitat, mise à jour du PLUi (rectifications à la marge) lancement d’une révision du PLUi (nouveaux zonages pour satisfaire certaines demandes des communes ???), déplacement de la caserne des pompiers sur un terrain agricole, aménagement d’une nouvelle zone artisanale à Sainte-Marie (3ha). Construction de logements saisonniers (relance  de l’Etat).
  • Le département va participer à l’entretien des fortifications car il ouvre une ligne budgétaire pour le patrimoine. Il y aura un plan pluriannuel et beaucoup de candidats.

 

Cette intervention s’est terminée à 20h20

Nos commentaires :

 L’énoncé de toutes les interventions de la CDC sur l’île de Ré montre combien celle-ci prend   une place de plus en plus grande dans les réalisations et l’avenir de l’île. Il reste de moins en moins de compétences importantes aux communes. Celles-ci vont continuer de gérer les problèmes de tous les jours (cimetière, voirie, stationnement …) Il est certain que leur fusion   ferait faire des économies à la collectivité  !

 

Les membres de la CDC se sont retirés et les conseillers municipaux ont sorti leurs sandwichs, le maire indiquant qu’il y avait aussi des boissons (sans alcool).

  • Le conseil ne commençant pas et les sandwichs étant de bonnes tailles, nous nous sommes dits que nous n’allions pas rentrer de bonne heure à la maison.

En réalité, nous les avons regardés manger une dizaine de minutes. Le Maire se rendant compte de cette situation assez saugrenue a fait débuter le conseil pendant que les conseillers terminaient leurs sandwichs.

 

Séance ouverte à 20h30

Pouvoirs : M. Perdriel à M. Bednarek

Mme Bouthillier à M. le Maire

Absente : Mme Couzot (qu’est-elle devenue ?)

Le Maire, avant de passer à l’ordre du jour, nous apprend le décès de Gilles Bouthillier, père de Florence et lui rend un bref hommage.

Approbation du compte-rendu du dernier conseil municipal : pas d’observation, voté à l’unanimité.

A/ PERSONNEL

  • Modification du tableau des effectifs

Lors du conseil de novembre, le poste d’assistant de conservation principal de 1 ère classe avait été supprimé au musée. Aujourd’hui, le conseil ouvre un poste d’adjoint au patrimoine. La filière culturelle retrouve donc ses 5 postes. Le reste sans changement.

  • Recrutement pour besoins saisonniers

Budget principal de la commune :

8 gardiens de police municipale avec des durées d’emplois de 2  à 6 mois.

3 éducateurs des activités physiques et sportives (plage) sur 2.5 mois

2 adjoints au patrimoine sur 2 et 6 mois

2 adjoints animation sur 3 mois

Budget annexe camping

3 adjoints administratifs sur 3 à 6 mois

2 adjoints techniques sur 3 et 6 mois

1 gardien de police municipale sur 2.5 mois.

  • Recrutement pour besoin occasionnel

Budget commune : 1 gardien de police municipale pour 3 mois

Budget camping : 2 adjoints administratifs et un adjoint technique pour 3 mois

Nos commentaires :

Nous nous sommes posés la question de la distinction entre emplois saisonniers et emplois occasionnels parce qu’ils sont dans les deux cas de durée limitée.  Il semble qu’on parle d’emplois saisonniers pour des besoins prévisibles constatés tous les ans tandis que les emplois occasionnels ne sont pas aussi prévisibles dans la mesure où ils sont plutôt destinés à remplacer ou à renforcer les agents permanents. L’ouverture des postes pour besoins occasionnels est donc faite pour permettre au maire de recruter si la commune ne veut pas être en sous-effectif pour une raison quelconque.  Nous l’avons déjà écrit : la création d’emplois saisonniers en grand nombre est normale dans une commune comme la notre où la population passe de 2 000 habitants l’hiver à 10 000 en haute saison. C’est une bonne gestion.

 

  • Ouverture d’un poste de chargé de mission
  1. Bednarek informe le conseil qu’il y a lieu de régulariser des intégrations du domaine privé de la commune dans le domaine public à l’occasion de travaux ou pour rétablir une situation existante.

Pour cela il faut recruter un chargé de mission qui aura pour charge de rédiger les actes administratifs et de réaliser les démarches auprès des hypothèques.

Le conseil décide de recruter pour besoin saisonnier un chargé de mission pour un mois à temps complet.

 

Nos commentaires : La commune l’avait déjà fait. C’est sans doute moins onéreux que de faire rédiger ces actes par une étude notariale.

 

  • Lignes directrices de gestion

Une loi du 6 août 2019 oblige les collectivités territoriales à définir des lignes directrices de gestion (LDG).

Les LDG sont un document de référence pour la gestion des ressources humaines et sont prises pour une durée de 6 ans. Elles peuvent être révisées à tout moment et feront l’objet d’un bilan annuel.

Elles permettent :

  • De déterminer la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines
  • De favoriser l’adaptation des compétences à l’évolution des missions et des métiers
  • De fixer les orientations générales en matière de promotion et de valorisation des parcours professionnels.

 

Suivent toute une série d’actions possibles, de critères pour les avancements et pour les promotions.

Aucun commentaire ni aucune question sur les LDG.

Nos commentaires :

Cette loi nous semble bien inutile pour une petite commune.  Les actions possibles et les critères qui sont énumérés dans le texte sont depuis bien longtemps suivis par le maire, les élus chargés du personnel et la secrétaire générale des services. Un point important qui nous parait négatif : les Commissions Administratives paritaires (CAP) n’examineront plus les décisions en matière d’avancement de grade à partir du 1er janvier 2021. En clair on retire au personnel de la CAP d’avoir un droit de regard et de donner son avis sur les avancements. C’est un recul dans les droits du personnel qui aurait dû être dénoncé par au moins un conseiller.

 

B/ ADMINISTRATION GENERALE

 

  • Levée de la responsabilité du régisseur du camping suite à l’encaissement de cartes bleues frauduleuses
  1. le Maire expose au conseil que le Centre des Finances Publiques réclame au régisseur du camping la somme de 1002.81 € suite au rejet de trois paiements à distance par cartes bleues frauduleuses

Madame Pascale SCHWARTZ, régisseur titulaire du camping, sollicite une remise grâcieuse au motif qu’il lui est impossible de détecter l’usage frauduleux d’une carte bancaire lors d’un paiement à distance.

Le Maire, bien conscient de l’impossibilité pour le régisseur de détecter cet usage frauduleux, propose la remise grâcieuse en déchargeant la responsabilité financière du régisseur dans ce cas. Il met au vote aussitôt.

Vote unanime du conseil

 

  • Convention d’entretien des espaces verts de la commune.

Comme tous les ans, le maire informe le conseil que l’on va confier l’entretien des espaces verts aux deux associations : La Verdinière de Rivedoux et l’AI 17 de Lagord, entreprises d’insertion.

La Verdinière : 1500 heures pour un total de 19 500 € (13€ de l’heure)

L’AI 17 : 9550 heures pour un total de 73 710 €  (7.80 € de l’heure).

Aucun conseiller ne s’étonne de la différence du taux horaire. La question avait été posée lors du mandat précédent et la réponse était que La Verdinière avait plus de matériels.

Vote unanime sans question.

 

  • Convention de la mise en œuvre du forfait post-stationnement.

L’Agence Nationale de Traitement Automatisé   (ANTAI) est chargée au nom et pour la commune de notifier par voie postale ou voie dématérialisée l’avis de paiement de l’infraction. La commune verse à l’ANTAI 75 centimes par pli envoyé. Il convient de renouveler cette convention.

Pas de question, vote unanime du conseil.

 

  • Prise en charge de la moitié du coût des travaux ENEDIS pour le déplacement du réseau électrique dans la rue Aristide Briand.

Cette question est retirée de l’ordre du jour. On ne saura pas pourquoi.  (Il s’agissait de travaux nécessaires pour libérer de l’espace  pour les réseaux d’eau, d’assainissement et de pluvial qui vont être refaits en janvier 2021.

 

  • Délégations données au maire par le conseil municipal.

Le conseil avait déjà donné au Maire un certain nombre de délégations dans un précédent conseil (ce sont les décisions que le maire peut prendre seul sans l’avis du conseil).

Le maire demande d’en ajouter une douzième :  intenter au nom de la commune, les actions en justice ou de défendre la Commune dans les actions intentées contre elle, en demande comme en défense devant les juridictions judiciaires comme devant les juridictions administratives, et de transiger avec les tiers dans la limite de 1000 €.

Pas de question : vote unanime du conseil

Nos commentaires :

Nous l’avons déjà dit, le conseil en acceptant ces délégations se prive d’une partie de son  pouvoir de décision même si le Maire doit rendre compte à postériori.

Ainsi, cette délégation supplémentaire demandée par le Maire, est très importante. Le Maire pourra prendre seul la décision d’engager une procédure judiciaire au nom de la commune et par là, il engagera la responsabilité du conseil et les frais qui s’en suivent. Nous allons ignorer la plupart des contentieux où la commune se trouve engagée. C’est une délégation qui aurait dû être contestée par certains conseillers. Mais aucune question n’a été posée.

 

  • Dérogation au repos dominical.

Dans une zone touristique, les commerces alimentaires peuvent ouvrir tous les dimanches jusqu’à 13 h mais au-delà de cette heure, c’est possible  seulement 12 dimanches.

Les enseignes Picard, Intermarché, Leclerc et LDL ont demandé cette ouverture pour les dimanches suivants :

Juillet :4, 11, 18, et 25

Août : 1, 8, 15, 22 et 29

Décembre : 12, 19 et 26 décembre.

Pas de question : accord unanime.

 

  • Musée Ernest Cognacq. Enrichissement des collections

Le Maire fait part au conseil des dons qui viennent enrichir les collections du Musée.

  • Dons de l’association des amis du Musée (huiles)
  • Don de Monsieur François Caumes (collier en crin d’animal fait par un relégué revenu de Guyane et donné au Docteur Blanchard dans les années 1950).
  • Don par Monsieur Jacques Boucard (horloge familiale avec décor orientaliste).

Naturellement accord unanime du conseil.

 

C/ FINANCES

 

  • Décision modificative du budget du camping.

Il s’agit de procéder à l’ouverture de crédit correspondant à la décision de ne pas rendre responsable le régisseur du camping sur le paiement par cartes bancaires frauduleuses.

Charges exceptionnelles : + 1100 €

Publications : – 1100 €

 

                    2) Vote des tarifs 2021 dans les différents budgets de la commune.

  1. Bednarek propose de ne pas augmenter les tarifs mais avec quelques modifications.

Nous ne reprendrons pas ici, l’ensemble des tarifs (cimetière, halle des sports, photocopies, cabines de bain, redevances diverses …) vous les trouverez dans un mois sur le site de la commune lorsque le CR de ce conseil sera approuvé.

Le Maire propose d’abaisser certains tarifs pour les petits cirques.

Sur ce sujet, Luc de la Tranchade pose la question sur l’acceptation ou non par la commune des cirques faisant travailler ou exposant des animaux.

Le Maire lui répond qu’en l’état de la législation, les animaux n’étant pas interdits dans les cirques, il ne voit pas comment il pourrait, lui, les interdire puisqu’il est chargé d’appliquer la loi.

 

  • Votes des budgets

L’article L2313-1 du Code Général des Collectivités territoriales prévoit qu’une présentation brève retraçant les informations financières essentielles soit jointe au budget. Celle-ci n’est qu’une explication des différents chapitres qui composent un budget et des décisions générales qui ont été prises cette année :

  • Maîtriser les dépenses de fonctionnement tout en maintenant un niveau de qualité des services
  • Ne pas augmenter la fiscalité
  • Ne pas augmenter les tarifs
  • Mobiliser les subvention chaque fois que c’est possible

Cette présentation est consultable sur le site de la commune.

Nous ne publierons pas aussi le détail des quatre budgets (commune, camping, marché et commerces, écotaxe.)

Nous l’avons déjà dit : le vote de ces budgets primitifs qui ne reprennent pas les excédents (ou déficits) de l’année précédente, sont donc des budgets provisoires qui  seront complétés au mois de mars quand les comptes administratifs 2020 seront votés.

Mais au mois de mars, il est un peu tard pour lancer des programmes d’investissement. Alors que fait la commune ? Elle projette des investissements aujourd’hui mais comme elle est sensée ne pas connaître les excédents de l’année précédente (avec l’informatique, elle peut les connaître), elle inscrit au budget un emprunt de 1 349 506 € qui ne sera  pas réalisé  si les excédents 2020  le rendent inutile.

BUDGET DE LA COMMUNE

Le budget de fonctionnement de la commune s’équilibre en recettes et dépenses  à 4 179 100 €

Le budget d’investissement s’équilibre à 2 627 613 €

 

En investissement, elle prévoit donc (remarquez la précision des nombres qui prouve qu’un gros travail de dépenses prévues a été fait) :

Ecoles                                                    41 100 €

Matériels                                               23 886 €

Matériels informatiques                     81 000 €

Expositions musée                                32 000 €

Voiries                                                    858 847 €

Stationnement/circulation                    14 200 €

Bâtiments                                               257 000 €

Aile contemporaine                                12 000 €

Jeunesse et sports                                   29 563 €

Dossiers d’études                                       2 616 €

Travaux sur patrimoine historique      385 000 €

Travaux sur fortifications                          31 000 €

En recettes : la subvention pour les travaux sur la Poudrière : 240 106 €

D’où l’emprunt de 1 349 506 € pour équilibrer ces dépenses

Un tableau de l’endettement des différents budgets est communiqué :

Capital restant dû :

Commune : 4 746 990 €

Camping :  126 572 €

Marché :    27 063 €

Soit un total de

4 900 625 €

Nos commentaires :

Le Maire annonce une enveloppe de plus de 850 000 € en travaux de voirie. Nous nous sommes donc renseignés après le conseil pour savoir de quels travaux il s’agissait. Il est question de refaire les revêtements des rues Carnot, Aristide Briand et des Gabaret. (les travaux d’eau, d’assainissement, d’électricité et téléphone ne sont pas pris en charge par la commune mais par les syndicats départementaux et France télécom /orange) Nous avons demandé  quels revêtements étaient prévus : ceux-ci seront en pavés anciens comme les rue Baron de Chantal et Lapasset sauf la rue des Gabaret qui sera en bitume. Pourquoi la rue des Gabaret en bitume ? Réponse : Parce que les pavés, c’est cher mais est-ce la vraie raison ? Nous vous laissons faire des suppositions.

La rue des Gabaret est certainement une rue qui méritait les pavés au même titre que d’autres rues : elle borde le jardin de Clerjotte, le Musée , la maison des Cazalis et joint les Cours Déchézeau/Toiras (qui seront certainement pavés)  à l’avenue Bouthillier qui est pavée. De plus elle a peu de circulation (interdite à descendre et interdite à monter en saison avec la borne à La Barbette).  La rue du Maire est très calme.

Nous avons dit ce que nous pensions des rues pavées avec des pavés anciens. Elles sont très bruyantes et rendent  la vie difficile à l’intérieur des maisons qui n’ont pas de vitrages phoniques. Avec de telles rues pavées, il n’est plus question d’ouvrir les fenêtres sur la rue. Certes ces rues sont belles mais elles ne sont pas adaptées  à la circulation intense en haute  saison. Nous proposons  deux solutions pour garder des rues pavées et protéger la qualité de vie des habitants mais il y en certainement d’autres :

  • Les interdire à la circulation sauf pour les riverains et les employés des administrations qui auraient un bip. Il suffit d’une borne au début de la rue de l’hôpital avec une possibilité d’appel pour ceux qui n’auraient pas de bip. Cela marche très bien avec la borne à l’entrée de l’avenue Bouthillier qui s’efface pour tous les riverains,   pour tous les usagers du port et pour tous les clients des hôtels
  • Ou plus simplement, employer des pavés sciés comme dans la plupart des grandes villes (Bordeaux) avec des joints plats d’où un faible bruit de roulement.

Les aménagements de ces trois rues vont être faits sans concertation avec la population comme ce fut le cas des rues qui ont déjà été refaites. On réunit les riverains pour leur dire ce qui sera fait mais non pour leur demander leur avis. La rue de l’hôpital est une catastrophe tellement elle a été mal pensée et les autres rues pavées avec leurs trottoirs au niveau de la chaussée, sans piste cyclable, posent tellement de problèmes qu’il faut mettre des bites, des barrières et des jardinières pour éviter tous leurs inconvénients. Faire une belle rue n’est pas suffisant, il faut qu’elle soit fonctionnelle. Il faut aussi penser que le centre historique sera interdit aux voitures un jour ou l’autre  sauf pour les riverains : faire des rues avec ces pavés anciens tout bosselés n’est donc pas penser à l’avenir. Nous reparlerons de ces rues.

  • Un mot sur l’endettement : celui de la commune a nettement baissé depuis le mandat précédent alors qu’il avait explosé au premier mandat du maire 2008/2014. Il nous semble qu’il avait atteint à un moment plus de 7 millions.

BUDGET CAMPING

Il a été élaboré avec prudence car les recettes dépendront de la situation sanitaire en 2021. On sait déjà que le résultat de l’exercice 2020 sera impacté par la fermeture du camping tout le printemps.

Les prévisions donnent un budget de fonctionnement qui s’équilibre à 636 000 € avec une prévision de recettes (qui doit être connue à cette date) de 630 000 €.

La section d’investissement s’équilibre à 130 000 € et présente donc une capacité d’investir de 89 000 € répartie en 15 000 € d’achats de matériels et 74 000 € de réaménagement de bâtiment.

BUDGET MARCHE ET COMMERCES

Il est lui aussi provisoire puisqu’il ne prend pas en compte les résultats 2020

Il s’équilibre en fonctionnement à 142 000 €   et en investissement à 60 000 € (recette venant uniquement de la dotation en amortissement provenant de la section de fonctionnement)

On prévoit donc une capacité d’investir de 54 000 € dont 10 000 € en achats de matériels et 44 000 € pour agrandissement de la superette.

BUDGET ANNEXE DE L’ECOTAXE

La recette est unique, c’est le reversement de la part communale de l’écotaxe par la CDC qui s’élève à 51 625 € (à comparer avec les 14.4 millions d’euros qu’a rapporté l’écotaxe en 2019).  Il est prévu un peu plus de 41 000 € en entretien d’espaces verts et 10 000 € en acquisition de matériel pour un équipement d’accès à la mer des personnes à mobilité réduite.

Ces 4 budgets n’entrainant aucune remarque des conseillers municipaux, ils sont votés à l’unanimité. Le Maire remercie le conseil de sa confiance.

Nos commentaires :

Le Maire avait réuni les élus municipaux  en  commission générale juste avant la réunion du conseil. Etait-ce pour préparer et discuter des différents points qui allaient être votés pendant le conseil qui suivait ?

 Toujours est-il que nous avons été frappés par le mutisme  des adjoints présents   :   Vincent Le Baron (cimetière et Camping), Chantal Tordjmann (affaires sociales et tourisme), des conseillers qui ont une délégation : à la circulation (Michel Clouet), aux sports et associations (JL Ruault), Agnès Houde (affaires scolaires), De La Tranchade (environnement et numérique). Aucun n’avait un dossier à exposer. Que font-ils ?

Seuls le Maire et Alain Bednarek ont pu s’exprimer. La municipalité serait-elle réduite à deux personnes ? Cela ne donne pas l’impression d’un conseil qui travaille. La seule question diverse posée par Céline Daguzé nous donne un espoir de changement de gouvernance.

D/ QUESTIONS DIVERSES

 

Céline Daguzé : « on avait parlé avec Jean-Louis de se réunir en petit comité hors conseil municipal car il y a beaucoup de questions qui sont en attente. Comment s’organiser ? »

Jean-Louis Ruault : « Effectivement, nous avons pensé nous réunir à plusieurs,  pour discuter des idées émises par certains, d’avoir des projets qui seront ensuite débattus au conseil. Pour cela, il faut se contacter, se réunir et établir une trame de projets.

Le Maire : mais nous pouvons faire cela ensemble autour d’un café le samedi matin. Céline vous avez mon téléphone, c’est moi qu’il faut appeler ou un collègue si vous avez besoin de quoi que ce soit. Il n’y a aucun problème. Le statut de l’élu vous permet d’aller dans toutes les commissions.

Nous avons senti le maire un peu surpris de cette idée de réunion par petits groupes.

Nos commentaires :

La question de Céline Daguzé montre qu’il y a une attente de participation de certains nouveaux conseillers mais nous ne pensons pas que les réponses du maire ont répondu à cette attente.