COMPTEUR LINKY : PAS SI GRATUIT QU’ON LE DIT

 

 

 

Les personnes qui ont accepté  le nouveau  compteur LINKY s’aperçoivent que ERDF  ne leur a pas tout dit.

Lorsque l’on souscrit un abonnement à EDF, on souscrit à une certaine puissance qui dépend des appareils utilisés dans la maison. Plus la puissance souscrite est élevée plus l’abonnement est élevé. Les compteurs  classiques ont une certaine tolérance et acceptent un léger dépassement de puissance. Le compteur LINKY n’accepte aucun dépassement. Il saute dès que  vous dépassez légèrement la puissance souscrite. Les personnes qui ont constaté que leur compteur LINKY sautait régulièrement se sont adressées à EDF qui leur a dit que le seul moyen d’éviter ces coupures était de souscrire un abonnement avec une puissance supérieure. Exemple : si vous passez de 9 kw à 12 kw, votre abonnement  passe de 126.52 € à 204.77 €.

Sur la gratuité du compteur : Le journal Le Particulier nous apprend que les frais de remplacement et d’installation du compteur sont effectivement à la charge du gestionnaire du réseau. MAIS :

Un décret (n°2010-1022 du 31/08/2010 article 5) prévoit que le coût du déploiement du nouveau compteur (5 milliards) pourra être payé par les particuliers à travers la taxe dite TURPE (tarif d’utilisation du réseau public de l’électricité). Cette taxe figure sur votre facture sous l’appellation « tarif d’acheminement ».

Alors surveillez vos factures !

Un lecteur du site nous communique :

L’obligation d’un objet connecté à un citoyen est anticonstitutionnelle. La loi sur la transition énergétique ne fait pas mention du mot LINKY ou OBLIGATION DE COMPTEUR donc le conseil constitutionnel n’a ni validé ni étudié cette hypothèse.

2% des français ont déjà refusé ce compteur par lettre recommandée soit environ 650 000 foyers. Attention, si vous ne manifestez pas votre opposition par lettre recommandée adressée à ERDF, vous êtes considéré comme acceptant le compteur Linky.

La Belgique, l’Allemagne, l’Autriche ont refusé le déploiement de ces compteurs. Le Québec et la Californie font marche arrière devant l’opposition de la population.